Lone Ranger: Naissance d'un héros: Critique des 20 min présentées à la presse

Mercredi soir, Gaumont Champs Elysées, c’était pour Disney la grande soirée de lancement de la promotion deLone Ranger, son blockbuster d’été. Au programme 2 grands extraits du film d’une durée de 20 minutes, la nouvelle bande annonce et un duplex avec la convention des exploitants américains où l’équipe du film (Johnny Depp, Armie Hammer, le réalisateur Gore Verbinski et le producteur Jerry Bruckheimer) répondaient aux questions des internautes.

Deux personnes ont voulu publiés leurs avis sur ces extraits et les voicis :

Un journaliste intervient :

Un « bon vieux western » tourné « à l’ancienne », en décors naturels. En voilà une belle promesse ! Le fait est, les décors sont grandioses. Les personnages, typés, présentés de manière conventionnelle. Evidemment, il va y avoir aussi un peu de fantastique nous a-t-on révélé… d’où l’utilité de recourir tout de même à quelques effets visuels. Et on devrait être servis ! Entre déraillements de locomotive et poursuites endiablées à l’intérieur et sur le toit de trains… batailles épiques entre tuniques bleues et indiens. La bande annonce est alléchante et les 20 minutes d’extraits donnent une bonne idée de l’atmosphère. Il y a effectivement comme un petit air de déjà vu dans ces images de spectaculaires silhouettes rocailleuses se découpant sur un ciel brûlant dans le désert américain. Retrouver l’ambiance des westerns des années cinquante, matinée peut-être d’un peu de ceux des années soixante-dix. Les fans de Johnny Deep seront ravis, et Armie Hammer saura à mon avis séduire autant.

Un bon début. A suivre...

Un autre Journaliste intervient :

S’il y a un argument publicitaire qui ne sera pas usurpé par Lone Ranger, c’est bien celui de se revendiquer de l’équipe qui a fait Pirates des Caraïbes. Acteur principal (Johnny Depp), réalisateur (Gore Verbinski), producteur (Jerry Bruckheimer) mais avant toute chose, c’est l’esprit même des Pirates qui se retrouve dans le film.

Ce qui a fait le succès de la saga, c’est ce cocktail si particulier d’action, de comédie et de personnages débridés. Il faut avouer que sur ce point-là, les 20 minutes projetées ce mercredi ont validé cette filiation revendiquée. Johnny Depp, égal à lui-même, interprète un personnage halluciné et hallucinant. Inconvénient, c’est tellement le type de rôle qu’il nous a donné à voir ces dernières années, qu’on a une impression totale de déjà-vu. Au côté de Depp, une collection impressionnante de gueules de cow-boy burinés et patibulaires sont à l’écran. C’est un vrai régal ! 

Pour ces deux journalistes, il a été difficile de juger la potentialité de ce film, à vous d'en juger le 7 août dans les salles d'obscure.